1️⃣ Utiliser ChatGPT, MagicPost ou l'un de leurs petits copains pour automatiser complètement la production de ses contenus.
Bien sûr, c'est un gain de temps. A court terme, oui. Mais une communauté, c'est une relation qui se construit au fil des années. Et à moyen terme, c'est l'assurance de se faire "griller". Par qui ? Ses communautés qui sentiront le manque d'implication. Peut-être aussi par ses détracteurs (concurrents ? anciens collaborateurs ?) qui feront fuiter rapidement l'information.
2️⃣ Penser que l'on peut rester créatif seul dans son coin.
C'est une illusion. Avec le temps, les urgences à gérer la tête dans le guidon, un community manager s'essouffle. Il voit moins les bonnes idées qui se présentent. Et il se réfugie dans les marronniers. C'est là où l'intelligence artificielle - utilisée à bon escient, évidemment - devient une ressource. Et associée à l'intelligence collective d'un autre individu, elle peut l'empêcher de tourner en rond.
3️⃣ Croire qu'un meta-prompt est une affaire d’improvisation.
En fait, non. Il obéit même à des règles bien précises. Parfois difficiles à comprendre, je l'avoue. En fonction des objectifs que l’on se fixe, il existe aujourd'hui cinq méthodes de prompting différentes. Et elles évoluent très, très rapidement. Sans formation permanente, difficile de faire le tri entre ce qui tient de la tendance de fond ou de l'épiphénomène.
4️⃣ Créer des images à la volée sans se poser les bonnes questions
Les IA text-to-image sont tellement faciles à utiliser que l'on en oublie les fondamentaux de l'iconographie. Un bon visuel n'est pas forcément un visuel… gratuit. Surtout si ces images in fine se ressemblent toutes et ne permettent plus à vos communautés de vous différencier de vos concurrents. Surtout aussi si la question du droit d'auteur des IA n'est pas encore tranchée dans son pays. C'est faire prendre un risque à son entreprise.
5️⃣ Et enfin, penser que l'IA va remplacer le métier de community manager
Rassurez-vous : c'est déjà fait. La mission de community manager telle qu'on l'a connue est désormais obsolète. Comme celle de marketeur en général. Mais BONNE NOUVELLE : elle se réinvente ! Car ce qui ne change pas, c'est qu'une communauté (de clients, collaborateurs, distributeurs…) est constituée d'humains. Avec leurs doutes, leurs contradictions, leurs enthousiasmes et leurs fulgurances. Et ces humains ont tous une envie irrésistible à satisfaire : celle d'être appréciés et considérés avant tout par d'autres êtres humains. Ca, c'est rassurant.
-
🤖 ⏩ Former ses collaborateurs (BU, BE, RH, CM, indépendants…) aux bons usages pro de ChatGPT https://bit.ly/3TvJg4o
A utiliser au quotidien ChatGPT, on en arrive à détecter quasi instinctivement les contenus générés par cette IA
Et sur les réseaux sociaux, il y en a beaucoup en ce moment je trouve.
Avec ChatGPT, on sait qu'il a des petits défauts que l'on remarque, des tics de langage, des raccourcis qui le trahissent. Même chose pour les images : rien ne ressemble plus à une photo créée par Dall-E qu'une autre.
Alors, à quoi bon lire les contenus de quelqu'un qui s'en sert pour rédiger ses posts - parfois même pour penser à sa place, j'en connais 😕 - si l'on peut directement demander à ChatGPT la même chose ?
J'ai pris mon stylo pour écrire ce post et j'ai cherché l'erreur.
Ca doit être un paradoxe de plus qui concerne le bon usage de ChatGPT.