Il suffit d'interroger Google pour en prendre rapidement la mesure : le "web 2.0", ce sont tellement d'idées, de concepts et de services plus ou moins homogènes, encore en test pour la plupart, que chacun y va de sa propre définition. Et c'est peut-être là la meilleure illustration du phénomène : rien n'est encore gravé dans le marbre, chacun se sent concerné et tout le monde apporte sa pierre à l'édifice. Alors pourquoi pas nous… ?
Littéralement, le web 2.0 désigne la 2ème génération d'Internet. "2.0" (deux point zéro) fait bien sûr référence à l'univers informatique, aux logiciels en tous genres et à leurs sempiternelles mises à jour. Vous vous pensiez tranquille avec la version 5.0 de votre traitement de texte, voici que l'on vous demande d'installer quelques mois plus tard la 5.1, puis la 5.1.2, et ainsi de suite…
Avec le web : même punition ! Vous utilisiez sans le savoir la 1ère génération d'Internet (moi aussi ça m'a fait un choc sur le coup…). Et soudain, les Grands Manitous de la Technologie en Réseau Toute Puissante nous sortent une version optimisée, plus intuitive, plus interactive, plus communicante : LE WEB 2.0… Bon pourquoi pas. Sauf qu'avec […/…]
un nom pareil, on allait forcément naviguer en pleine confusion : qui a oublié qu'aujourd'hui Internet n'est plus (seulement) une histoire d'informaticiens ? Ici, elle aurait été bien utile la mise à jour ;-)
Vous vous en doutez, je ne vous parlerai pas ou peu de technique.
D'autres blogueurs le font beaucoup mieux que moi. Je vous encourage
d'ailleurs à lire l'excellent blog de Fred Cavazza ou encore l'article de Frédéric Bordage de ZDNet.
Non, pour comprendre l'intérêt marketing du web 2.0, je vous propose plutôt de jeter un coup d'œil du côté du Grand Public, de la facilité avec laquelle il s'est approprié ces innovations technologiques, au point même d'adopter (en ligne mais également dans le monde bien réel et quotidien) de nouveaux comportements… C'est
un fait : on ne communique plus entre nous, on ne consomme plus, on ne
réagit plus tout à fait de la même manière depuis le Réseau.
A moins que ce ne soit l'inverse, me direz-vous (?) On
ne sait jamais qui, de l'œuf ou de la poule... si ce sont les
techniques qui rendent possibles les comportements ou les attentes de
l'air du temps qui ont inspiré les innovations majeures.
Qu'importe, d'ailleurs : ce qui compte c'est l'évolution de "l'Homo Consomatorus" (comme l'appelle Henri ICI). Et Darwin sait à quel point il a changé... !
En attendant la prochaine note qui passera en revue les 3 grandes mutations de l'Homo Consomatorus, j'ai bien envie de vous poser la question : Et vous, quelles bonnes ou mauvaises habitudes avez-vous prises depuis Internet ? Allez avouez, c'est pour l'Histoire… ;-)
Depuis Internet, je suis devenu un addict des produits high-tech de fin de série, ceux qui ont été remplacés par le tout dernier modèle hors de prix. Dès que j'ai un produit en ligne de mire, j'attends, j'attends que son prix descende dans les comparateurs et je guette la bonne affaire !
Rédigé par : Eric Dejay | 25 juin 2007 à 21:23
Moi j'ai plus la patience de lire les étiquettes dans les rayons. Si elles sont incomplètes, j'abandonne et je vais sur le net consulter les fiches techniques ou télécharger le manuel...
Rédigé par : thomas19 | 26 juin 2007 à 11:40
Bon, je vais faire tout ça depuis mon bureau actuel à Montreuil, mais ca le fait quand même!
Rédigé par : coach shoes | 17 novembre 2010 à 02:44