Et les NTIC, c'est pire !
Ce qui est nouveau a certainement toutes les qualités du monde… sauf une : celle de durer. Voici près de 20 ans que j'entends parler des "Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication". Après le latin, le français serait lui aussi devenu une langue morte, figée dans le temps ?
Qu'on me redonne de la TECHNOLOGIE encore une fois et je bogue ! Franchement, moi qui ne sait même pas lire un mode d'emploi et qui n'ai jamais réussi à programmer correctement mon radio-réveil, ai-je vraiment une tête de technicien ? Ne plus mettre les mains dans le cambouis, c'est pourtant l'une des promesses écrites en énorme sur l'emballage de l'Internet 2ème génération, non ?
Qu'on me rebatte les oreilles avec l'INFORMATION et la COMMUNICATION et je dis chiche ! Mais alors que l'on aille au bout de l'intention : "de l'Information, de la Communication… ET DE LA CONSOMMATION". Avec une progression de 35 % du e-Commerce en 2007, ce n'est pas la Fevad qui me contredira. J'en veux également pour preuve le succès des derniers soldes en ligne qui a fait pâlir de jalousie les enseignes physiques.
Alors si on le poussait un peu cet arbre fossilisé qui nous cache la forêt depuis le siècle dernier, juste un peu sur le côté, on verrait bien que le véritable changement (plutôt que la "nouveauté") ne prend pas tant racine dans l'innovation technique elle-même que dans l'expérience qu'elle nous permet de vivre, à savoir :
• collective et (+ou-) passive pour les médias dits traditionnels,
• personnelle et collaborative pour les autres.
Je ne sais pas vous, mais personnellement j'ai le sentiment que les "NTIC" d'hier sont simplement devenues nos "médias individuels" d'aujourd'hui. Ni plus. Ni moins.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.