La Poste est et restera pour moi un monument de notre culture gauloise et une expérience atypique de la relation client.
J'ai encore en mémoire les conversations de café du commerce qui se formaient dans la file d'attente et auxquelles je participais avec un plaisir malicieux quand il m'arrivait d'aller chercher le samedi matin un colis tant attendu, commandé en ligne quelques jours avant.
Comme beaucoup, je garde aussi à l'esprit une certaine frustration grandissante ces dernières années : celle d'avoir le sentiment de "déposer les armes" à l'entrée du sanctuaire (entendez là, notre smartphone) en devant se priver de certains privilèges auquel notre parcours d'achat numérique nous avait peu à peu habitué (hyper-personnalisation, historisation de nos préférences d'achat, achat one-click sans formulaire papier, partage d'expérience entre clients, etc.). J'avais donc fini par jeter l'éponge…
Ce jusqu'à cette semaine, où j'ai dû renvoyer la carte SD de mon appareil photo au SAV de Sandisk qui se trouve… en République Tchèque. Direction le bureau de Poste pour affranchir mon pli en recommandé.
Si vous n'avez pas encore testé la nouvelle expérience numérique que propose la Poste à ses clients, rendez-vous dans les bureaux de Paris Chambre-de-Commerce, Popincourt ou Orgues-de-Flandre pour vous faire votre propre idée.