Ici au Web3, les conférences et les débats d'une 1/2 heure se sont succédés de 8h30 à 19h30 pour passer en revue les thématiques du moment qui agitent le web. Alors riche, très riche cette première journée (!) mais c'est assurément de la bonne fatigue…
Sur les 18 interventions, 5 ont particulièrement retenu mon attention. Je vous livre ici mes toutes premières impressions. J'y reviendrai bien sûr dans les jours qui suivent avec un peu plus de recul, de développements… et les podcasts qui vont avec. Alors avis aux amateurs.
Voici ce qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd aujourd'hui : […/…]
• L'annonce de Facebook : la version française tant attendue est enfin prévue pour le printemps 2008… peut-être pour faire oublier l'arrière-goût d'intrusion laissé par Beacon, son programme de ciblage publicitaire tant décrié par ses membres (déjà plus de 50 000 000).
• Le lancement officiel de "Ginger" par Netvibes, la toute dernière version de son agrégateur rss enrichi de nouvelles fonctionnalités communautaires (créer son groupe d'amis, être alerté de leurs actions… sur le modèle de Facebook).
• L'intervention du designer Philippe Stark qui a pris le temps de redonner un peu de sens à toute cette technologie en insistant sur l'importance (pour les humains que nous sommes) de l'éthique, de la diététique, du sexe et de l'intelligence sociale.
• Hans Rosling, professeur au Karolinska Institutet de Stockholm, spécialiste de la santé mondiale, a cette année encore été salué pour sa vision du monde globale (et non globalisante) qu'il a su nous faire partager avec une bonne dose d'humour et de pédagogie. Il a remis en perspective l'histoire du développement économique et social du monde occidental avec l'arrivée des nouvelles super-puissances que sont l'Inde et la Chine.
• et Andrew Keen, l'auteur de "The cult of the amateur - How today's internet is killing our culture" a brandi la menace que fait peser Internet sur l'appauvrissement de notre (nos) culture(s). La défense de l'accusé était assurée par Emily Bell, journaliste au Guardian, qui a rappelé que le web avait aussi permis la démocratisation de la créativité populaire et la valorisation des idées grâce à l'intelligence collective. Le débat reste ouvert.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
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