Depuis quelques semaines, je me suis pris au jeu du "Greffon". C'est un peu celui du chirurgien de l'image… une photo, une autre juste à côté et un 3ème sens qui apparaît… un tableau dans une galerie, une pub dans les couloirs du métro et une association qui se fait. A trop naviguer entre les images quotidiennes que l'on nous impose (les affiches, la presse, la télé, la rue) sans jamais prendre le temps de les interpréter, on en oublie parfois l'air du temps qu'elles nous inspirent bien malgré nous.
Et s'il fallait encore quelques raisons pour vous convaincre de vous abonner au flux rss du Greffon, voici les 3 réponses d'Olivier Roubert […/…]
Tu as ouvert il y a quelques semaines le blog "le greffon".
Quel en est le pitch ?
Olivier Roubert : Avant tout, ne pas rester passif face aux images, et avec la greffe sortir d'une lecture univoque. Ecrire sur les images, ça me permet de les regarder avec un point de vue et d'en faire un objet d'analyse et d'échange. Comprendre une image, cela impose d'en faire l'expérience et pas simplement de la subir.
Le greffon est-il à mettre entre toutes les mains ?
Oui, si l'on veut. Je ne cherche pas à convaincre, ni à rassembler, ni à éduquer. Ceux qui se sentent concernés se reconnaîtront.
Pourquoi un blog ?
Le blog permet de penser et de réagir sur l'actualité, depuis son quotidien. C'est comme tenir un journal. Mais il y a aussi un enjeux de visibilité qui dépasse la sphère privée et qui impose de prendre position. C'est cet aller et retour entre considération privée et espace public qui m'intéresse.
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Crédit photo : exposition "Dérives", fondation Ricard, droits DR.
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