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D'autres questions de la FAQ sur Youtube
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Avant la crise sanitaire du (ou "de la", c'est selon) #Covid19, on les accusait de tous les maux. Pendant le confinement, ils sont devenus l'un des meilleurs remèdes à la morosité et ont battu tous les records d'audience.
En guise de bilan "à chaud", j'ai compilé dans cette masterclass une 10aine d'enseignements tirés de mes interventions sur le terrain pendant de cette période inédite, particulièrement mouvementée et finalement passionnante pour notre métier de communicant. Je les ai illustrés de nombreuses bonnes (et moins bonnes) pratiques #marketing inspirantes pour anticiper et réenchanter avec les #réseauxsociaux ce "monde d'après" dont on parle tant.
MP si vous êtes intéressé par ce partage d'expérience.
Rédigé par Mickaël Guillois dans bad buzz, bonnes/bad pratiques, boîte à idées, facebook, fail, fidélisation, linkedIn, twitter | Lien permanent
J'ai encore eu l'esprit d'escalier. Cette semaine, j'assistais à un atelier consacré à l'Employee Advocacy où l'on parlait de "Collaborateurs-Ambassadeurs". Le lendemain, j'y ai repensé.
Je trouve que le terme d'Ambassadeur positionne mal les participants d'un programme d'EA. Il sous-entend une promesse qu'ils ne sont finalement pas tenus d'honorer : être obligés de prendre la parole au nom d'une entreprise ou d'une institution pour communiquer un message qui les valorisera. L'Ambassadeur, c'est une évidence, est au service de l'intérêt de quelqu'un d'autre.
Or on s'éloigne de l'état d'esprit de l'Employee Advocacy, celui qui prône le volontariat et l'envie personnelle. Pour ma part, je préfère parler d'Expert. Chaque collaborateur en est un dans son domaine d'activité et un Collaborateur-Expert sera d'autant plus impliqué qu'il servira avant toute chose - et bien sûr en toute transparence - sa propre cause.
La nuance peut sembler imperceptible mais elle oriente par la suite la nature des contenus proposés (exclusivités, démos, invitations, etc.) qui devront être pensés pour aider à valoriser toujours plus le personal branding et l'influence des collaborateurs, au sein et à l'extérieur de l'entreprise.
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Présenter ses vœux à sa famille, à ses amis… je comprends. Souhaiter le meilleur à ses collègues, ses clients, ses relations, ça a aussi du sens si l'on s'enthousiasme à l'idée de futurs projets. Mais avez-vous compté le nombre de mails de "Bonne et heureuse année 2020" qui vous ont été adressés par vos marques préférées ? Pour ma part, la boîte anti-spams de ma messagerie a saturé à près d'une 60aine… Du moins, c'est à ce moment-là que je me suis mis en PLS 😫
Parmi les candidats les plus zélés, j'ai noté 3 typologies d'expéditeurs :
• Les stakhanovistes de la mailing list qui présentent leurs vœux de façon automatisée, massive et impersonnelle. J'ai même reçu un "Cher M. [email protected]"…
• Les opportunistes de la rentabilité qui ont sauté sur l'occasion pour m'envoyer une offre commerciale reconditionnée. Souvent identique à celle du Black Friday. J'appréhende le Blue Monday 🙄
• Et enfin les adeptes du message à caractère autopromotionnel qui m'ont fait la démonstration de leur creative technology avec une carte de vœux animée digne de Dromadaire.com.
Si vous avez détecté d'autres compétiteurs hors catégorie, je compte sur vous pour me glisser un lien en MP. D'ici là, je vous souhaite malicieusement à vous aussi pour 2020 une excellente PLS ☝️😌
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Depuis plusieurs jours, je me demande ce qu'on entend vraiment par "hater" et pourquoi on leur accorde autant d'importance au cœur de la relation client. Alors j'ai cherché. Et j'ai trouvé 5 points de vue qui me semblent intéressants :
• Pour beaucoup, un hater est juste un internaute haineux. Qu'il soit ou non client, il profite de l'anonymat que lui offrent les réseaux sociaux pour oser diffuser spontanément un propos outrancier sur votre marque. Un propos qui dépasse bien souvent sa pensée puisque justement, au nom de la liberté d'expression revendiquée, il n'est soumis à aucune sorte de réflexion. C'est bien sûr le constat le plus commun mais ce n'est pas le seul.
• Pour d'autres, il s'agit d'un individu qui prend plaisir à contredire votre stratégie de communication. Vous postez un contenu valorisant votre marque et il n'est jamais d'accord, il va systématiquement commenter pour relever ce qui fâche. Et plus il prend le temps de contre-argumenter, plus ça vous énerve. Généralement, l'échange est volontairement limité dans le temps pour éviter d'en arrêter au point Godwin.
• Pour certains encore, il désigne une personne qui ne connait pas ou hait le diktat de la pensée positive, quelqu'un qui s'offre le droit d'exprimer ses bonnes mais aussi ses moins bonnes expériences d'achat à vos dépens. Vous le reconnaitrez facilement à ses tweets malicieux qui commencent généralement par "Hey @vous, on en parle de vos ……………" ou bien "Dites donc @vous y'a quoi que vous ne comprenez pas dans ………………". Bizarrement, ce dernier pourra tout aussi bien passer à nos yeux du statut de hater à celui d'advocate pour peu que ses invectives se retournent le lendemain contre nos concurrents 😊
• Il peut s'avérer aussi que le hater ne soit que le miroir de notre propre incompétence. Un client déçu par notre produit et qui aurait ensuite été éconduit par notre SAV aura naturellement tendance à exprimer aussi fortement et brutalement son expérience dans la caisse de résonance de nos réseaux sociaux. Difficile de le blâmer, sauf à nier que la nature de la réponse que nous lui avons apportée n'ait pu qu'aggraver une situation qui ne le méritait pas.
• Ce n'est pas tout. On entrevoit également derrière certains haters des stratèges qui ont bien compris l'intérêt d'une technique de communication, proche du growth hacking, qui permet rapidement et à moindre frais de se rendre audible dans le brouhaha médiatique actuel. Les exemples récents sont nombreux et amalgament tous plusieurs leviers du buzz bien connus : polémique + choc + égo + scoop + fake + fail + contre-intuitif pour ne citer que ceux-là.
• Enfin, et pour finir par un peu de poésie dans ce monde de brutes, ajoutons une catégorie hors compétition : le hater à la Michel Audiard, celui qui ose tout.
A chacun son hater préféré.
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S'il n'est plus nécessaire de démontrer l'utilité de l'Employee Advocacy (ou des programmes d'employés ambassadeurs, en bon français), la question de son efficacité sur le long terme devrait débat.
Quand un programme réussit, nombreux sont ceux qui s'essoufflent au bout de quelques mois faute de combattants. Et j'ai constaté à plusieurs reprises que les raisons de cet insuccès étaient bien souvent programmées comme un compte-à-rebours dès le lancement de l'opération. Voici quelques signes qui ne trompent pas :
• Le contenu. A l'heure du borecore où un œuf frais bat des records d'engagement (plus de 53 millions de likes), on découvre que le contenu n'est plus totalement roi. Bien sûr il est essentiel mais, puisque l'information est désormais PARTOUT, pousser un contenu seul ne suffit plus à créer de l'engagement et fédérer une communauté. C'est ainsi. Le sentiment de participer à une œuvre communautaire (et pas simplement à un dispositif marketing de plus) prime aujourd'hui sur le contenu, quel que soit sa qualité… et sa fraîcheur 🥚
• L'exemplarité. Proposer un dispositif qui valorise les comportements vertueux de ses collaborateurs au cœur des réseaux sociaux et, a priori, ne repose que sur l'enthousiasme et le volontarisme de ces derniers aura évidemment plus d'impact si l'entreprise commence par montrer l'exemple. Comment ? En utilisant elle-même les réseaux sociaux pour publier des contenus moins formatés, instutitionnels et autopromotionnels et en privilégiant des contenus qui s'inscrivent dans un esprit social-friendly (transparence, partage, échanges informels). Bref, en évitant le "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
• L'animation. Faire vivre une expérience aussi ambitieuse nécessite une mobilisation sur la durée de plusieurs ressources au sein de l'entreprise : sponsor, community manager, content curator, modérateur, influenceurs internes ainsi que des managers. L'implication de ces derniers est essentielle. Elle permet à une expérience organisée principalement autour d'une plateforme numérique - donc technique et virtuelle - de créer régulièrement des rendez-vous, bien physiques ceux-là, avec les participants. C'est là que seront partagées les bonnes pratiques, les questions et les idées qui serviront à faire évoluer et durer le programme. C'est aussi à ce prix que se gagne l'engagement de notre communauté.
En guise de grain à moudre, 3 questions qui vous aideront à faire le point pour mettre (ou remettre) votre programme d'Employee Advocacy sur de bons rails :
✳️ Quelle expérience allez-vous faire vivre à la communauté de vos collaborateurs-ambassadeurs ? A quoi leur sert-elle, leur est-elle vraiment utile ? Et pour quelles raisons ?
✳️ Quelles mécaniques de viralisation avez-vous pensé à mettre en œuvre pour booster la diffusion de vos contenus et éviter l'effet "soufflé" ?
✳️ Pour mobiliser vos participants sur la durée, et booster l'utilisation de votre plateforme d'EA, avez-vous prévu un programme d'animation récurrent de vos collaborateurs (formations, bilans et workshops trimestriels) qui implique notamment votre top et middle management ?
Voilà : le compte à rebours < vers le succès de votre programme d'EA > est bien lancé !
Rédigé par Mickaël Guillois | Lien permanent
Mes amis me donnent envie d'acheter.
Je n'y peux rien, c'est comme ça. Grâce ou à cause d'eux, j'ai juré fidélité à la même marque automobile 🚙 depuis près de 20 ans par exemple, j'ai réservé mes dernières vacances en Italie 🇮🇹 et je me suis même inscrit dernièrement à un stage d'œnologie 🍷 (moi qui ne bois jamais de vin…). Je dois me rendre à l'évidence : plus je les écoute, plus ils m'influencent et plus je passe à l'acte d'achat.
Alors pourquoi en serait-il autrement entre une marque et un client dont elle convoite avec intérêt l'amitié 👍 au cœur des réseaux sociaux ?
Le marketing est une dialectique amicale entre ces deux-là. Plutôt que VENDRE, le social marketing a vocation à donner envie d'ACHETER, des produits, des services, une marque et ses valeurs. La finalité est la même mais la logique est inverse 🙃
Parfois, il m'arrive de me demander pourquoi on parle encore de Social "SELLING" ? 🤔
Rédigé par Mickaël Guillois dans bonnes/bad pratiques, boîte à idées, fail, Internet a tout changé | Lien permanent
Peut-être parce que l'on confond "false" et "fake". En anglais, false est synonyme d'erreur, d'information factuellement inexacte quand le buzzword fake news s'apparente plutôt à un petit arrangement avec la réalité, une sorte d'interprétation bien sûr à son propre avantage. Finalement, ce que nous faisons tous chaque jour sur les réseaux sociaux en partageant non pas la vie (ou l'actualité de notre marque) que nous avons mais celle que nous aimerions avoir. Une lutte perpétuelle entre aspiration et inspiration qui rend plus belle la vie.
Rédigé par Mickaël Guillois dans buzz, facebook, linkedIn, periscope, pinterest, snapchat, storytelling, tips, twitter | Lien permanent
Ce matin, j'ai constaté que j'avais adopté, sans vraiment m'en rendre compte jusqu'à présent, un nouvel automatisme : à la consultation des flux d'actualités de mes réseaux sociaux préférés, mon attention se détourne de plus en plus des posts commençant par "Fiers de vous annoncer que nous sommes…", "Heureux de vous présenter notre tout dernier…" ou encore "Nous avons eu l'honneur de bénéficier de…".
Au début, j'ai cru faire une intolérance au #personalbranding mais, à la réflexion, pas du tout : plutôt à l'autopromotion qui - même à doses homéopathiques - peu s'avérer à terme toxique pour la conversation et l'échange avec les membres de sa propre communauté.
Bon, je pense que ce n'est pas bien grave : j'ai dû sécréter mon propre effet palliatif à l'algorithme, voilà tout !
Rédigé par Mickaël Guillois dans facebook, linkedIn, pinterest, snapchat, tips, twitter | Lien permanent