J'aime lire les #citations dans mon feed car elles ont une vertu :
elles résument en quelques mots le point de vue, l'expérience particulière d'un auteur pour l'offrir à chacun tel un enseignement universel.
Elles ont aussi un inconvénient : gravées dans le marbre d'un jpeg, elles s'érigent en postulat, en dogme, en carcan, en science infuse. Elles ferment la porte d'un échange constructif avec l'autre et finalement m'évitent aussi ce petit effort de réflexion supplémentaire que j'aurais dû fournir pour comprendre une situation ou la remettre en question. Je l'avoue, parfois cela m'arrange bien.
Mais il y a pire pour ma paresse intellectuelle : les "auto-citations" qui fleurissent actuellement sur les réseaux. A la différence des premières, celles-ci sont l'œuvre du créateur de contenu lui-même. Un auteur qui se célèbre. A quoi cela peut-il bien servir ?
Mystère.
Je suis déjà en train de chercher une citation pour me l'expliquer.
Rédigé par Mickaël Guillois dans A quoi ça sert, curiosités, fail | Lien permanent
Le temps file à une vitesse… Facebook a été créé il y a déjà 18 ans ! Les ados inscrits à l'époque sont désormais trentenaires. Et ce n'est pas tout : la plateforme originelle de Meta recrute aujourd'hui davantage chez les plus de 55 ans que chez les moins de 18 ans.
Mais 🤫 c'est un… 🫣 tabou : qui ose vraiment repenser sa stratégie marketing pour anticiper le vieillissement de sa communauté sur Facebook ?
Si le sujet vous intéresse, j'ai compilé plusieurs idées dans ce module pour nourrir votre réflexion.
Rédigé par Mickaël Guillois dans facebook | Lien permanent
Booba vs MagaliBerdah et toutes les polémiques qui enflamment ces derniers jours le petit monde de l’Influence marketing révèlent aussi une chose cachée sous le tapis : on a les Influenceurs que l’on mérite.
Qu’un Influenceur soit rémunéré pour une collaboration qu’il établit avec une marque pour diffuser auprès de sa communauté un message formaté, une offre commerciale ou un produit, cela n’a rien de choquant. Attention : je n’ai pas dit que cela produisait un contenu passionnant ! C’est un deal, un partenariat, un placement de produit auprès d’un leader d’opinion. Bref, c’est une banale publicité, donc rien de nouveau.
Mais la chose n’est plus la même dès que l’on confond “Collaboration“ et “Influence“ car cette dernière, elle, ne s’achète pas.
L'influence est une relation de confiance construite laborieusement, au fil du temps, par un individu avec sa communauté. Et si de nombreuses entreprises lui reconnaissent cette vertu de prescription en orientant les opinions et les comportements de consommation, le principe même d’une stratégie d'influence devrait toujours être amorcée par une réflexion : quels moyens créatifs et logistiques vais-je mettre en œuvre pour réussir à INFLUENCER mes Influenceurs ? En ce sens, on pourrait la comparer à une action de lobbying.
Bien choisir entre collaboration et influence, c'est finalement s'assurer d'avoir les Influenceurs et la qualité de contenus que l'on mérite. Qui sait ?
#influence #strategiedinfluence #influencemarketing #influenceurs #influenceur #influvoleurs
Rédigé par Mickaël Guillois | Lien permanent
Rédigé par Mickaël Guillois dans advocacy, marqueemployeur | Lien permanent
D'autres questions de la FAQ sur Youtube
Rédigé par Mickaël Guillois dans advocacy | Lien permanent
Avant la crise sanitaire du (ou "de la", c'est selon) #Covid19, on les accusait de tous les maux. Pendant le confinement, ils sont devenus l'un des meilleurs remèdes à la morosité et ont battu tous les records d'audience.
En guise de bilan "à chaud", j'ai compilé dans cette masterclass une 10aine d'enseignements tirés de mes interventions sur le terrain pendant de cette période inédite, particulièrement mouvementée et finalement passionnante pour notre métier de communicant. Je les ai illustrés de nombreuses bonnes (et moins bonnes) pratiques #marketing inspirantes pour anticiper et réenchanter avec les #réseauxsociaux ce "monde d'après" dont on parle tant.
MP si vous êtes intéressé par ce partage d'expérience.
Rédigé par Mickaël Guillois dans bad buzz, bonnes/bad pratiques, boîte à idées, facebook, fail, fidélisation, linkedIn, twitter | Lien permanent
J'ai encore eu l'esprit d'escalier. Cette semaine, j'assistais à un atelier consacré à l'Employee Advocacy où l'on parlait de "Collaborateurs-Ambassadeurs". Le lendemain, j'y ai repensé.
Je trouve que le terme d'Ambassadeur positionne mal les participants d'un programme d'EA. Il sous-entend une promesse qu'ils ne sont finalement pas tenus d'honorer : être obligés de prendre la parole au nom d'une entreprise ou d'une institution pour communiquer un message qui les valorisera. L'Ambassadeur, c'est une évidence, est au service de l'intérêt de quelqu'un d'autre.
Or on s'éloigne de l'état d'esprit de l'Employee Advocacy, celui qui prône le volontariat et l'envie personnelle. Pour ma part, je préfère parler d'Expert. Chaque collaborateur en est un dans son domaine d'activité et un Collaborateur-Expert sera d'autant plus impliqué qu'il servira avant toute chose - et bien sûr en toute transparence - sa propre cause.
La nuance peut sembler imperceptible mais elle oriente par la suite la nature des contenus proposés (exclusivités, démos, invitations, etc.) qui devront être pensés pour aider à valoriser toujours plus le personal branding et l'influence des collaborateurs, au sein et à l'extérieur de l'entreprise.
Rédigé par Mickaël Guillois dans advocacy, bonnes/bad pratiques, boîte à idées, linkedIn, participation | Lien permanent
Présenter ses vœux à sa famille, à ses amis… je comprends. Souhaiter le meilleur à ses collègues, ses clients, ses relations, ça a aussi du sens si l'on s'enthousiasme à l'idée de futurs projets. Mais avez-vous compté le nombre de mails de "Bonne et heureuse année 2020" qui vous ont été adressés par vos marques préférées ? Pour ma part, la boîte anti-spams de ma messagerie a saturé à près d'une 60aine… Du moins, c'est à ce moment-là que je me suis mis en PLS 😫
Parmi les candidats les plus zélés, j'ai noté 3 typologies d'expéditeurs :
• Les stakhanovistes de la mailing list qui présentent leurs vœux de façon automatisée, massive et impersonnelle. J'ai même reçu un "Cher M. [email protected]"…
• Les opportunistes de la rentabilité qui ont sauté sur l'occasion pour m'envoyer une offre commerciale reconditionnée. Souvent identique à celle du Black Friday. J'appréhende le Blue Monday 🙄
• Et enfin les adeptes du message à caractère autopromotionnel qui m'ont fait la démonstration de leur creative technology avec une carte de vœux animée digne de Dromadaire.com.
Si vous avez détecté d'autres compétiteurs hors catégorie, je compte sur vous pour me glisser un lien en MP. D'ici là, je vous souhaite malicieusement à vous aussi pour 2020 une excellente PLS ☝️😌
Rédigé par Mickaël Guillois | Lien permanent
Depuis plusieurs jours, je me demande ce qu'on entend vraiment par "hater" et pourquoi on leur accorde autant d'importance au cœur de la relation client. Alors j'ai cherché. Et j'ai trouvé 5 points de vue qui me semblent intéressants :
• Pour beaucoup, un hater est juste un internaute haineux. Qu'il soit ou non client, il profite de l'anonymat que lui offrent les réseaux sociaux pour oser diffuser spontanément un propos outrancier sur votre marque. Un propos qui dépasse bien souvent sa pensée puisque justement, au nom de la liberté d'expression revendiquée, il n'est soumis à aucune sorte de réflexion. C'est bien sûr le constat le plus commun mais ce n'est pas le seul.
• Pour d'autres, il s'agit d'un individu qui prend plaisir à contredire votre stratégie de communication. Vous postez un contenu valorisant votre marque et il n'est jamais d'accord, il va systématiquement commenter pour relever ce qui fâche. Et plus il prend le temps de contre-argumenter, plus ça vous énerve. Généralement, l'échange est volontairement limité dans le temps pour éviter d'en arrêter au point Godwin.
• Pour certains encore, il désigne une personne qui ne connait pas ou hait le diktat de la pensée positive, quelqu'un qui s'offre le droit d'exprimer ses bonnes mais aussi ses moins bonnes expériences d'achat à vos dépens. Vous le reconnaitrez facilement à ses tweets malicieux qui commencent généralement par "Hey @vous, on en parle de vos ……………" ou bien "Dites donc @vous y'a quoi que vous ne comprenez pas dans ………………". Bizarrement, ce dernier pourra tout aussi bien passer à nos yeux du statut de hater à celui d'advocate pour peu que ses invectives se retournent le lendemain contre nos concurrents 😊
• Il peut s'avérer aussi que le hater ne soit que le miroir de notre propre incompétence. Un client déçu par notre produit et qui aurait ensuite été éconduit par notre SAV aura naturellement tendance à exprimer aussi fortement et brutalement son expérience dans la caisse de résonance de nos réseaux sociaux. Difficile de le blâmer, sauf à nier que la nature de la réponse que nous lui avons apportée n'ait pu qu'aggraver une situation qui ne le méritait pas.
• Ce n'est pas tout. On entrevoit également derrière certains haters des stratèges qui ont bien compris l'intérêt d'une technique de communication, proche du growth hacking, qui permet rapidement et à moindre frais de se rendre audible dans le brouhaha médiatique actuel. Les exemples récents sont nombreux et amalgament tous plusieurs leviers du buzz bien connus : polémique + choc + égo + scoop + fake + fail + contre-intuitif pour ne citer que ceux-là.
• Enfin, et pour finir par un peu de poésie dans ce monde de brutes, ajoutons une catégorie hors compétition : le hater à la Michel Audiard, celui qui ose tout.
A chacun son hater préféré.
Rédigé par Mickaël Guillois | Lien permanent