Vous organisezune réunion importante, une conférence ou un salon ? Vous n'avez bien sûr aucun budget pour imprimer vos invitations et, de toute façon, elles auraient déjà dû partir au courrier d'hier soir, vous soutient-on bille en tête. Vous connaissez l'histoire : La situation est grave mais…
Mieux qu'un groupe Facebook à l'interface souvent déroutante, tournez-vous plutôt vers Amiando. L'outil est simple d'utilisation, gratuit pour un usage de base et il a fait plusieurs fois ses preuves pour avoir été la caisse enregistreuse du Web'08 et précédents.
La marche à suivre, en 3 clics…
1er clic : Rendez-vous sur Amiando. Si l'événement que vous organisez n'a pas de vocation purement lucrative, choisissez directement la formule Friends, sinon vous trouverez 2 autres solutions adaptées à vos besoins (Tickets ou Events).
Commencez par créer votre événement. Cliquez sur le menu"Evénement" tout en haut à gauche pour enregistrer et paramétrer la page qui lui sera consacrée. Définissez l'intitulé, le lieu, les dates de début et de fin, la confidentialité (privé/public). Faites une brève présentation des réjouissances puis personnalisez le design de votre page. Vous obtiendrez plus ou moins ceci…
2ème clics : Pour assurer une meilleure visibilité à votre événement, deux possibilités s'offrent à vous : • inviter directement les Participants par mail (cf menu tout en haut), • en faire la promotion autour de vous sur vos sites, blogs, réseaux sociaux… Amiando met à disposition toute une batterie de petits outils exportables : widget, bannières, boutons, etc.
3ème clics : Analysez et gérez votre événement. Un tableau de bord assez simple et complet vous permettra de faire le point en temps réel sur les invitations diffusées, celles qui ont été ouvertes, acceptées, les messages reçus…
Mettre en relationceux qui savent et ceux qui cherchent à savoir, ceux qui ont l'envie de partager leurs bonnes et leurs moins bonnes expériences avec ceux qui se préparent à en vivre de nouvelles, voici une idée simple, donc terriblement efficace, qui déborde largement du cadre restrictif du marketing communautaire. C'est avant tout du bon sens. Celui d'un Marketeur capable d'accompagner ses Clients dans les moments clef de leur vie en leur apportant la réponse la plus adaptée… celle à laquelle ils ne s'attendaient pas.
L'un des derniers à s'y être essayé avec conviction, c'est Bouygues Télécom (cf ci-contre). L'opérateur a ouvert en octobre dernier son Centre d'Entraide, une plate-forme collaborative sur laquelle ses abonnés ont toujours la possibilité de pos(t)er leurs questions à l'ensemble de la communauté de ses clients. Une sorte de Yahoo!Answers auquel on aurait ajouté la caution d'un Expert-maison qui veille à l'exactitude des propos et apporte, au besoin, sa petite touche personnelle.
Je me souviens encore, quelques jours avant son lancement, de la remarque d'un de leurs concurrents que j'interrogeais sur cette initiative et qui me confiait dans un couloir : "Franchement, n'est-ce pas un constat d'inefficacité de Bouygues qui reconnaît ne pas être capable de répondre à toutes les attentes de ses clients ?" Nous avions alors échangé quelques instants sur ces nouvelles attentes, celles d'un Client vis-à-vis de la Marque, sur l'importance que revêt par exemple la simple possibilité exprimer ses besoins avec ses propres mots, son propre champ lexical et d'obtenir une réponse en adéquation avec sa façon de parler. Mettre en scène les repères identitaires : voici bien l'une des vertus de la Communauté. Nous avions aussi abordé l'idée que les clients ne sont plus disposés à entendre une réponse toute prête sans pouvoir y mettre leur petit grain de sel. Vous savez, celui de l'usage souvent original qu'ils font du produit et auquel le concepteur n'ont pas toujours pensé. Mieux vaut se rendre à l'évidence, la marque n'a plus vocation à véhiculer toutes les formes de discours.
Alors on attend quoi pour rendre le Client heureux, c'est bientôt Noël, non ?
Depuis ces derniers mois, les projets collaboratifs se sont bien sûr multipliés (Lisez, si ce n'est déjà fait, la note de Céline de Marketing, what else ?) Mais j'ai le sentiment que l'on surfe encore et toujours sur la vague 2.0 sans se poser la question de l'histoire que l'on raconte. Tout le monde veut son réseau social, sa plate-forme collaborative, alors tout le monde se l'offre.
C'est idiot, c'est bientôt Noël et je m'étais surpris à rêver d'autres choses. Ca ressemblait à peu près à ceci…
Attention : réalisé avec de grossiers trucages ;-)
• "L'Atelier" de Leroy Merlin, pour mettre en relation les Bricoleurs expérimentés avec les Bricoleurs novices
• "La BiznessAngels factory" du CIC, pour accompagner les créateurs d'entreprises
• "La Webschool" Orange, pour démocratiser les usages du web 2.0
• "Le Terrain" de Decathlon, pour trouver un coéquipier près de chez soi, échanger des cours, découvrir un nouveau sport
Les tendances lourdes du Web en 2009, malicieusement recueillies par PPC la semaine dernière auprès d'une quarantaine de blogueurs du Web'08 et remixées par Henri…
Pour ma part, je vais placer tout en haut de la liste des réjouissances l'essor de l'image et de la vidéo. Le blog nous avait redonné il y a quelques années l'envie de lire sur Internet. En 2009, les vlogs et autres web tv vont nous remontrer le chemin de la télé à la mode collaborative et sociale. La TNT n'a qu'à bien se tenir ;-)
Quant au bilan de l'année qui vit ses toutes dernières heures… allez jeter un œil outre-atlantique du côté de chez Francis Pisani qui nous propose de faire l'exercide tous ensemble dans sa dernière note.
Pour celles et ceux qui ne peuvent se rendre au Web'08 de Loïc Le Meur, vous pouvez suivre toutes les tables rondes en direct dans le lecteur ci-dessous. Bon visionnage !
Le collectif Renaissance Numérique, sous la houlette de François-Xavier Hussherr et avec le soutien de Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, organisait hier le colloque"Pour Une France Numérique" à Nanterre. Le thème principal partait du constat que notre pays accuse encore un fort retard en matière de taux de connexion à Internet et que nous tardons toujours joyeusement à sortir de l'ornière de cette fameuse fracture numérique. "Quand 54,2% des foyers
français sont connectés au Réseau au 2ème trimestre 2008, ils sont près de 70% en Angleterre ou en Allemagne et 80% en Suède ou aux Pays-Bas" précise F-X. Hussherr. Les tables rondes se sont donc enchaînées pour croiser les points de vue…
Certains - comme le fameux Jean-Michel Billaut - ont martelé l'importance du passage au très haut débit, préalable indispensable à l'accompagnement de l'innovation et au développement des usages tant dans la sphère familiale, scolaire que professionnelle. Il m'a confié également en aparté toute son impatience à voir s'éteindre les vertiges encore visibles du passé, la télévision-à-papa en tête.
D'autres ont profité de la présence de nos élus pour revenir sur les amendements (déjà ou très prochainement) adoptés. Entre autres Martin Rogard, directeur France de dailymotion. Il a rappelé l'incompréhension des acteurs du web de participer au financement de la télévision publique, prochainement privée de ces recettes publicitaires entre 20h et 6h. Réponse sur ce sujet de Thierry Solère, vice-président UMP du CG92 :
Toujours sur cette même question de la participation au financement, Renaissance Numérique a très justement soumis l'idée du renvoi d'ascenseur de France Télévisions… pourquoi pas sous la forme d'un programme court, pédagogique, incitant le grand public à mieux comprendre et à s'aventurer un peu plus sur la toile. Projet présenté par Emery Doligé :
D'autres suggestions ont également été émises. Celle par exemple de Pascal Josèphe(ancien directeur d'antenne de France Télévisions, auteur de "La société immédiate") qui m'a semblé d'autant plus pertinente : construire des passerelles numériques, c'est à dire créer entre le web et la télévision une complémentarité naturelle et une interactivité
quasi permanente au fil des programmes. Le meilleur exemple actuel étant peut-être celui des "Sentinelles du Littoral" de Thalassa. Le magazine de la mer de Georges Pernoud (France 3) fait appel depuis le mois de juin dernier à la mobilisation et à la participation de ses téléspectateurs pour faire un état des lieux du littoral français. Comment ? En leur proposant simplement de partager sur son site web leurs expériences locales, de poster chaque semaine leurs témoignages, leurs coups de cœur ou coups de gueule sous forme de textes, de photos ou de vidéos qui feront ensuite - pour certains - l'objet d'une pastille durant l'émission. Quelques extraits ici. La bande annonce là :
L'expérience est plus que concluante. Voici de la télé qui ne fait plus seulement et simplement de la télé et n'essaye pas non plus d'imposer son format aux autres médias. En intégrant cette fonctionnalité participative propre au web 2.0, elle montre qu'elle est capable de s'enrichir d'une logique un peu différente de la sienne… et accessoirement, elle donne envie au grand public de découvrir de nouveaux usages et de nouvelles technologies qui lui semblaient jusque là inaccessibles comme filmer avec son mobile, up-loader une vidéo, publier une commentaire en ligne, enregistrer un message avec sa webcam, etc. Et ça, ce n'est que du bonheur comme dirait l'autre !
Maintenant, à quand un partenariat entre le JT de David Pujadas et AgoraVox ? un autre entre le magazine Echappées Belles etTripAdvisor ? ou encore une collaboration entre Les Z'amours et YouNco ? ;-°
Depuis son lancementil y a près d'un an, "Opinions & Débats" la plate-forme de dialogue Feedback 2.0 de la Sncf a enregistré (accrochez-vous !)… plus de 9 000 participants, 40 757 contributions et 5 700 questions (!) Vous me direz, il y avait matière à dire et à redire sur le sujet. C'est vrai et c'est ce qui a été fait. De son côté, la Sncf a répondu présente. Elle a joué le jeu de la conversation - reconnaissons-le, plutôt bien - en missionnant cinq porte-parole, des interlocuteurs 2.0 en chair et en os ;-) pour répondre aux interrogations les plus récurrentes, soit environ 10% de questions répondues.
Il y a quelques jours, j'assistais au web&breakfast de Feedback 2.0 Answers. C'était l'occasion de croiser Eric Dos Santos, l'un des ses créateurs, pour faire le point sur leur outil et partager leur retour d'expérience.
Interview [durée 4'04"]
Autres retours d'expériences de la plate-forme Feedback 2.0 :
• National Citer / refonte du site marchand : 2 000 participants - 1 251 contributions - 269 suggestions.
• Caisse d'Epargne / espace d'échange autour de ce que devrait faire une grande banque en faveur du développement durable : 3 753 contributions - 31% des propositions retenues.
• Cofidis / co-création d'un site mobile : 10 700 pages vues par mois - 1 246 contributions - 42% de suggestions retenues.
Feedback 2.0 en bref : Imaginez une boîte à idées façon "web 2.0" ou peut-être le moyen le plus efficace et économique pour éviter d'avoir systématiquement recours à une étude quali lourde dès qu'il s'agit de sonder les tréfonds de la pensée de ses clients. L'outil se présente comme une simple interface web interactive sur laquelle : 1• vos clients auront la possibilité de publier des avis, des questions, des suggestions ou des réactions (texte ou vidéo) sur le thème que vous leur aurez soumis (test de votre dernier produit/service, design de votre nouveau site, tribune ouverte, etc.) 2• vous pourrez intervenir directement pour leur répondre 3• selon l'intérêt suscité, les participants auront le moyen de voter "pour" (ou contre) les idées qu'ils trouveront les plus (ou moins) pertinentes. Cela aura bien sûr pour effet de les faire remonter tout en haut d'un palmarès. Voilà pour l'essentiel.