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« novembre 2009 | Accueil | janvier 2010 »
décembre 2009
L'appel aux dons de l'Observatoire International des Prisons, lundi dans le Monde
"Si ça peut vous aider à donner, dites-vous que cet homme est un chien."
Cette campagne sortira lundi dans Le Monde. Elle est à l'initiative de l'OIP (Observatoire International des Prisons) qui agit au quotidien pour le respect des droits et de la dignité des personnes détenues et organise un appel au don pour mener à bien sa mission.
Il y a un an, j'avais publié un point de vue tout en nuances sur la campagne officielle de recrutement des surveillants pénitentiaires. Je la trouvais à côté de la plaque, totalement aseptisée.
Celle-ci prend le contre-pied. Elle est franche, directe, rentre-dedans. Elle pose la question du scandale des prisons françaises et des individus qui y sont détenus dans des conditions souvent insupportables. Elle dit et elle montre ce que l'on ne veut surtout pas voir, donc ce que l'on ne peut pas montrer : les détenus.
Vous en pensez quoi… ?
Cette campagne sortira lundi dans Le Monde. Elle est à l'initiative de l'OIP (Observatoire International des Prisons) qui agit au quotidien pour le respect des droits et de la dignité des personnes détenues et organise un appel au don pour mener à bien sa mission.
Il y a un an, j'avais publié un point de vue tout en nuances sur la campagne officielle de recrutement des surveillants pénitentiaires. Je la trouvais à côté de la plaque, totalement aseptisée.
Celle-ci prend le contre-pied. Elle est franche, directe, rentre-dedans. Elle pose la question du scandale des prisons françaises et des individus qui y sont détenus dans des conditions souvent insupportables. Elle dit et elle montre ce que l'on ne veut surtout pas voir, donc ce que l'on ne peut pas montrer : les détenus.
Vous en pensez quoi… ?
Internet a tout changé | extrait (5)
Chapitre 63 | Comment sortir d'une crise par le haut ?
La première est optimiste : le buzz prend ! Les internautes adhèrent au message que vous souhaitez diffuser et vous aident en le relayant autour d’eux. Le buzz est parti, il vous échappe même. A vous de surfer sur la vague, de l’entretenir le plus longtemps possible, par petites touches, sans intrusion et sans chercher à le contrôler. La seconde est fataliste : c’est le rendez-vous manqué, la mèche que vous avez allumé a fait long feu et le buzz tant espéré ne se produit pas ou retombe à plat comme un soufflé. Question de timing, de synchronisation avec les attentes des internautes… Vous prenez conscience que le buzz n’est pas une science exacte, qu’il n’obéît pas aux règles traditionnelles du marketing. La dernière enfin est douloureuse : c’est le “bad buzz”. Vous êtes bien au centre des conversations des internautes mais pas exactement pour les raisons que vous espériez. On a mal perçu votre intention. Pire : on détourne votre message pour mieux le retourner contre vous.
De nombreuses marques ou personnalités ont déjà vécu cette malheureuse aventure. En France par exemple, la société de jeux Hasbro et son édition régionale avortée du Monopoly (souvenez-vous de Montcuq…), Ségolène Royal et son site desirsdavenir.org au graphisme suranné plus que douteux ou encore le loueur Ucar et sa campagne “Les pauvres sont dégueulasses.” Ce dernier est d’ailleurs un très bon cas d’école…
Petit rappel des faits. Nous sommes en 2008. L’opinion publique est mobilisée par les débats du Grenelle de l’Environnement. Ucar va faire les frais de l’annonce presse qu’il vient de publier dans le Parisien. Sur la moitié supérieure, un titre massif et provocateur : “Les pauvres sont dégueulasses. Ils polluent.” Moitié basse, un texte imprimé en beaucoup plus petit développe le point de vue du loueur : la pollution automobile est aussi une affaire de pouvoir d’achat, il faut ouvrir la prime à la casse pour inciter les plus modestes à acheter ou à louer un véhicule moins polluant. L’attention générale se fixe sur le seul titre de l’annonce et les réactions ne se font pas attendre. Plusieurs personnalités s’en sont émues, dont Martin Hirsch alors haut commissaire aux Solidarités Actives. La blogosphère devient en quelques heures une formidable caisse de résonance pour les avis majoritairement négatifs des internautes. Une note postée sur le blog de Jean-Marc Morandini fait un score de 578 commentaires ! Le bad buzz est lancé.
Ucar avait alors plusieurs issues possibles : faire profil bas et attendre que les choses se passent, publier une seconde annonce presse pour affirmer ou infirmer son propos, ou bien retourner le problème et le considérer comme l’opportunité d’engager un véritable débat. C’est ce qu’ils ont choisi. En moins de douze heures (…/…)
La suite ? Vous la trouverez dans "Internet a tout changé" @bientô !
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Comment suivre Copenhague en direct sur Twitter
Du 7 au 18 décembre 2009 se tient le Sommet de Copenhague sur le climat. Voici les meilleurs fils Twitter pour suivre l'événement en direct, comme si vous y étiez :
En français : Florent Baarsch (375 abonnés), Mediaterre (186 abonnés), Alexis Prokopiev (203 abonnés), Anne Hidalgo (1909 abonnés), GreenPeace (159 abonnés), Libération (590 abonnés), Ecolo Info (359 abonnés), Geo.fr (1395 abonnés) et Terraeco (355 abonnés).
Et en anglais : WiserEarth (5722 abonnés), Cop15 (11 749 abonnés), Climate voice (4 674 abonnés) et Adopt a negociator (924 abonnés).
Crédit photos : Myriam Godet, GreenPeace.
Internet a tout changé | extrait (4)
Chapitre 23 |Comment lancer un buzz autour de ses produits ?
« Et vous m’en ferez également un bon buzz, d’accord ?! » Vous aussi vous avez entendu mille fois cette ritournelle en fin de réunion, à quelques heures d’un lancement de campagne, n’est-ce pas ? Et comme tout le monde, vous avez été tenté de répondre : « Pas de problème, j’ai la version DeLuxe de PowerPoint sur mon portable », celle équipée de la fonction “générateur de buzz automatique” qui ajoute une diapo imparable en 3 points : “Pour lancer le buzz, nous allons (1) identifier les blogueurs les plus influents, (2) les impliquer en les mettant dans la confidence de notre marque et (3) leur proposer, en exclusivité mondiale, notre tout dernier film publicitaire qu’ils se feront un plaisir de buzzer à volonté.”
A force de lire et d’entendre cette rengaine, on en arriverait presque à croire que quelqu’un a bel et bien inventé cette fonctionnalité. En attendant que Microsoft et Google se penchent sur la question, voici quelques considérations qui vous aideront à vous poser les bonnes questions avant de lancer votre prochain buzz et vous éviteront peut-être quelques malentendus avec les blogueurs influents…
Tout d’abord, rassurez-vous : le « buzz marketing » n’existe pas. Ce que la plupart appellent le buzz n’est bien souvent que la conséquence heureuse et incontrôlable d’un marketing communautaire qui a réussi dans la vie, d’une stratégie d’influence dont l’initiateur aura accepté de se déposséder le plus tôt possible pour offrir aux internautes la liberté d’en faire ou non un bon buzz.
Ceci étant dit, n’allez pas non plus abandonner aveuglément votre marketing à vos clients. Concentrez plutôt votre énergie sur un point essentiel : donner la bonne impulsion à votre message dès les premiers instants. Ne considérez plus le marketing communautaire comme un simple support de communication, un relais mécanique pour démultiplier facilement et gratuitement votre message auto-promotionnel. Donnez-lui plus d’ambition et de sens aux yeux de vos clients. Comme Seth Godin aime à le rappeler : “il n’existe pas d’intention marketing capable d’accrocher véritablement l’attention des communautés sans volonté sincère de la marque de changer le monde, de le rendre meilleur pour son client”. C’est à ce prix que (…)
La suite ? Vous la trouverez dans "Internet a tout changé" @bientô !
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