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DMA Chicago 2007, tendances marketing 2008

La dernière édition du congrès de la fameuse Direct Marketing Association a eu lieu il y a quelques semaines à Chicago. Cette année encore les professionnels du Marketing Direct, de la Relation Client et de la Vente A Distance s'y sont donnés rendez-vous nombreux (plus de 12 000 participants) pour partager leurs bonnes pratiques et prendre le pouls de la relation que les… clients (eh oui tout change !) sont en train de nous concocter pour 2008.
Je n'ai hélas pas pu me rendre sur place pour l'occasion mais impossible de râter l'événement. J'ai donc fait appel à mon "correspondant local" (moi aussi j'ai mon Huggy-les-bons-tuyaux !) pour un petit débrief. Voici ce qu'il m'a confié…

• Le thème principal des conférences de cette année a été […/…]

T'as zappé sur le web ?

[suite de la note du 5 novembre 2007]

Ca ne vous étonne pas, vous, cette facilité avec laquelle le "film de la veille" a été détrôné par la "vidéo du jour" entre collègues le matin devant la machine à café ? En douceur et profondeur, le buzz a pris. Il a pris racine dans nos petites manies "sociabilisantes"… tout à côté de la météo, des enfants ou du coût de la vie qui ne cesse d'augmenter. Si ce n'est pas un signe, ça ;-)

Le phénomène est surtout devenu massif il y a quelques temps avec des "virus" (nom donné à ces petits formats à fort pouvoir contaminant que l'on ne peut s'empêcher de se repasser entre nous) tels que :
• Les Têtes à claques et leurs têtes à baffer,
• Kamini et son titre "Marly-Gomont",
• Dove et sa "Campaign for real beauty" (lire note publiée sur ce blog),
• Le groupe Arctic Monkeys et leur son made in England,
• et autre Coca-Cola light et son cocktail détonnant avec Mentos.

Si vous avez manqué quelques épisodes, voici une séance de rattrapage…

Les Têtes à claques
Cette vidéo réalisée par un canadien fou d'animation a été vue à l'instant où je tape cette note 4 783 700 fois et a reçu plus de 195 000 votes d'internautes… tout cela sans aucun référencement payant (!) Et encore, la vidéo-record du site la laisse palir de jalousie en affichant fièrement un compteur de 14 399 607 visionnages, wouf… Le phénomène a depuis été repris par la Marque SFR (cf. ci-contre).

Plus de vidéos sur tetesaclaques.tv
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Le Monopoly se paye Montcuq (2)

Pour soutenir Laurent Bazet et télécharger son "Montcuq-opoly - Edition Spéciale du Quercy Blanc", cliquez ici ;-)

Quand la blogosphère prend le large

Pour ne rien vous cacher, la première fois que j'ai rencontré ma femme, j'ai évité de lui faire valoir qu'avec moi elle n'aurait plus jamais à trier les poubelles, que la révision de sa voiture j'en ferais mon affaire et que je savais aussi faire mes ourlets tout seul. Instinctivement, j'ai préféré m'en remettre à une vision moins technique et plus romantique de l'avenir que nous pourrions (?) avoir en commun… et j'ai comme l'impression que tout cela a joué en ma faveur (!)

Avec les Marques, je m'en rends compte chaque jour un peu plus, j'ai exactement le même réflexe. Dès que j'en rencontre une qui s'intéresse à moi, me fait les yeux doux… et qui, l'instant d'après, me demande brutalement de l'écouter me raconter les performances de son tout dernier modèle, les exploits de son service client infaillible ou l'invraissemblance de ses prix défiant toute concurrence, eh bien je ne sais pas, moi, ça me coupe toute envie. Pas vous ?

On en revient toujours au même : quand l'imaginaire de la Marque rencontre celui du client, c'est tellement mieux.

Si vous êtes un passionné de la mer, allez faire un tour du côté de l'initiative collaborative de TBS : vivrelamer.fr

Et pour ceux qui veulent en savoir plus, voici un court extrait (6'34) de ma rencontre avec Matthieu Barré, responsable de la stratégie chez B&B Communication, l'agence qui a lancé le projet.

Illustration du phare extraite du “Phare de Paco Roca”

Le Monopoly se paye Montcuq !

Connaissez-vous le Pinko marketing ? Cette stratégie participative consiste pour une Marque à tirer profit de l'envie de ses clients de s'impliquer toujours plus dans le processus de création du produit pour mieux se l'approprier. Le principe est aussi simple qu’économique : arrêtez de vous entêter à chercher ce que souhaitent vos clients, demandez-leur tout de go. Il y a de fortes chances qu’ils le sachent mieux que vous et se feront un plaisir non seulement de vous l’expliquer mais aussi de vous le réaliser gracieusement si vous leur en donnez l’occasion. Le concept n'est bien sûr pas nouveau, cependant il a su ces derniers mois prendre une nouvelle dimension en faisant la preuve qu'il était tout particulièrement adapté aux technologies interactives du web 2.0, au point de faire de plus en plus d'adeptes tant du côté des marketeurs que des clients. L'un des tout derniers projets en date est signé Hasbro, la société qui commercialise en France le fameux Monopoly, et il vaut le détour…

Le plébiscite du Monopoly
Petit rappel des faits :
• Du 10 septembre au 10 octobre, l’éditeur a décidé d’organiser un appel au vote des internautes pour choisir les 22 prochaines villes dignes (selon eux) de figurer sur la nouvelle version du fameux plateau.
• Malgré une première sélection plutôt ordinaire (Lille, Toulouse, Lyon, etc.) proposée par Hasbro, ô surprise, une toute […/…]

La parole est à l'avocat 2.0

"In limine litis, le défendeur entend conclure au débouté du requérant qui, aux termes de l'adage "Nemo auditur propriam turpitudinem allegans", ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes."
Si votre vue se trouble à la lecture de ces quelques mots, c'est normal.
Vous devez certainement être atteint(e) de ce que l'on appelle couramment la jargonite aigüe du Barreau, causée par un contact plus ou moins prolongé avec certains avocats traditionnels.

Ce n'est pas grave, certes. Toutefois, il est préférable de réagir.

Pour en venir à bout en quelques lignes, je ne vois qu'une chose : une bonne dose d'avocat 2.0 devrait faire votre affaire. Pour cela, je ne saurais trop vous prescrire la lecture du blog de Maître David, un avocat qui s'est mis en tête de rendre la nébuleuse du Droit du travail accessible au plus grand nombre, et surtout à ses premiers intéressés : les salariés. C'est précis, pédagogique, participatif, agréable à lire… et c'est surtout si rare qu'un homme qui travaille - allez, disons-le - "en robe du soir" nous rende le Droit un tout petit peu plus sexy que ça mérite des encouragements (!)

Pour découvrir le blog de Maître Jean-Christophe David, cliquez ici…

Le web 2.0, c'est quoi… ? (9bis)

[suite de la note du 29 octobre 2007]

Parle-t-on encore de "Client" ou faut-il élargir le concept à l'Individu ? Quelle importance a pris la Communauté ? Comment s'organise-t-elle ? Quelles sont les conditions à respecter pour en fédérer une autour de sa Marque ? etc. En compagnie d'Henri Kaufman, je suis allé rencontrer le sociologue Stéphane Hugon pour échanger nos points de vue sur ces questions. Voici un court extrait de cet entretien…

Mickaël

NB: Une réflexion, une question ? Faites-m'en part, je me ferai un plaisir de partager les commentaires de cette note avec Stéphane pour enrichir l'échange…

Portrait
Stéphane Hugon est sociologue, il a une activité de recherche et d'enseignement au CeaQ (www.ceaq-sorbonne.org) à la Sorbonne , auprès du Pr Maffesoli. Stéphane dirige depuis cinq ans un groupe de recherche sur les usages des technologies vues à travers le filtre des utilisateurs (Gretech). Son travail de recherche porte sur l'étude des liens et réseaux sociaux en ligne, la construction identitaire et l'influence de la mobilité sur les comportements de communication. Son doctorat est centré sur la constitution du lien social et communautaire on line. Stéphane est intervenu depuis une dizaine d'année sur différentes grandes études d'usages et de comportements auprès de grands comptes et de collectivités locales (SK Corée, Microsoft France, Ville de Paris...).

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