[suite de la note du 22 octobre 2007]
Qui se ressemble s'assemble.
Cela n'a certainement jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui.
Le web 2.0 a permis de nous relier les uns aux autres au-delà même des clivages sociaux.
Le centre d'intérêt et le désir qui le motive sont devenus fédérateurs. Au gré de l'actualité, des modes, des moments de vie partagés (une naissance, un déménagement, un mariage, etc.), ces deux-là prennent un malin plaisir à faire (et défaire) des petits groupes d'individus (les Communautés fluctuantes) qui se parlent,
échangent leurs points de vue, partagent leurs projets, se rencontrent parfois, quels que soit leurs sexes, générations, professions, régions. Le philosophe Gilles Lipovetsky l'a souligné dans son ouvrage "Le bonheur paradoxal" (Editions Gallimard) : "Les cultures de classes s'érodent, le fait d'appartenir à un groupe social ne détermine plus strictement les modes de consommation".
Cette recherche de lien social prend son inspiration dans l'air du temps. Les sociologues parlent de Réalliance, une tendance comportementale de fond qui pousse chacun d'entre nous à sortir du lot, à marquer ses différences avec les autres… tout en cherchant à créer un contact privilégié et indispensable (une sorte de cordon ombilical) avec ceux qui nous entourent et nous ressemblent.
En résumé :
Après les valeurs de la
Collectivité jusque dans les années 60-70 : si c'est bon pour nous, c'est bon pour moi. Celles ou plutôt "celle" de
l'Individualisme des années 80 : si c'est bon pour moi, c'est surtout bon pour moi . Les années 90-00 ont accouché d'un "Individu-Collectif" : si c'est bon pour moi, c'est aussi bon pour les miens.
La Relation Client, quant à elle, n'est évidemment pas épargnée
• Les Clients se parlent de plus en plus par sites interposés, échangent leurs points de vue, […/…]